Écriture et scénographie Gilles Cailleau et Jean Racine
Avec Gilles Cailleau
Grand accoucheur André Gighlione
Costumes Virginie Breger avec la participation de Patou Bondaz
Décor et accessoires Christophe Brot
Lumières Nils Brimeur
Musique Gilles Cailleau et l’aide musicale involontaire de Richard Cocciante, Cat Power, Les Cookies Pops et Quentin Mosiman
On les compte sur les doigts de la main, les tragédies où personne ne meurt à la fin.
La tragédie, c’est l’opposition des irréconciliables. Antigone doit choisir entre sa loi et la loi. Elle en meurt et tous autour d’elle en meurent aussi. Mais pourquoi alors Titus, Bérénice et Antiochus y survivent ? Peut-être pour la même raison que nous survivons, nous, la plupart du temps, à nos chagrins.
On ne peut pas mourir à chaque chagrin d’amour, on se relève… Bref ! La vie malicieuse repousse comme du chiendent sur nos cœurs anéantis. D’ailleurs, qu’est-ce qui est le plus tragique dans nos défaites ? Le matin le plus difficile, est-ce celui où on s’est quittés, ou celui, quelques mois après, où on se réveille en s’apercevant qu’on n’en souffre plus ?
Si ces trois gamins apprennent quelque chose, c’est le courage de vivre.
Coproduction : Le Quai des Rêves – Lamballe / Itinéraire Bis-Saint-Brieuc / L’Estive-Scène Nationale de Foix / Théâtre Gérard Philipe-Scène conventionnée – Frouard / Circuits-Scène conventionnée – Auch / Scène conventionnée
du Piémont Oloronais / L’Illiade – Illkirsch / Théâtre Georges-Leygues – Villeneuve-sur-Lot / Théâtre Gérard-Philipe – Saint Fons / La Canopée – Ruffec / Le Sémaphore – Irigny